« Vivre à Saint-Mihiel pendant la Grande Guerre 1914-1918 »
Maria Parisot, d’origine meusienne, est issue d’une fratrie de dix enfants. En 1914, elle est âgée de 22 ans et habite à Saint-Mihiel (Meuse). Avec sa sœur aînée Virginie, elle se retrouve prisonnière de la ville pendant les quatre années du conflit. Les Allemands se sont servis des habitants comme boucliers humains pour occuper la ville de 1914 à 1918. Dans un journal rédigé en cachette, écrit au jour le jour, elle décrit le quotidien des Sammiellois : les bruits de la guerre (bombardements incessants …), les difficultés de ravitaillement, les réquisitions, les perquisitions imposées par les Allemands. Son témoignage, émouvant, nous fait revivre le quotidien des habitants de Saint-Mihiel pendant les quatre années du conflit. Son journal s’arrête au mois d’août 1918 et la ville est libérée par les troupes américaines en septembre 1918 .